Divagando por aí.... Pescar palavras, ideias, imagens com sentido, sem sentido, mas sempre, sempre com os sentidos à flor da pele. Às fotografias e textos que vou fazendo, igualmente junto coisas que gosto. De amigos, ou de pessoas que admiro. Por aqui viverá a textura da minha pele. Por aqui escorrerá a minha vida.
Há 13 anos em Paris, Novembro era, entendi o significado das folhas mortas
Les Feuilles Mortes_Yves Montand à l´Olympia
Oh, je voudais tant que tu te souviennes Des jours heureux où nous étions amis En ce temps-là la vie était plus belle Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle Tu vois, je n'ai pas oublié Les feuilles mortes se ramassent à la pelle Les souvenirs et les regrets aussi.
Et le vent du Nord les emporte, Dans la nuit froide de l'oubli. Tu vois je n'ai pas oublié, La chanson que tu me chantais...
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle Les souvenirs et les regrets aussi, Mais mon amour silencieux et fidèle Sourit toujours et remercie la vie.
Je t'aimais tant, tu étais si jolie, Comment veux-tu que je t'oublie? En ce temps-là la vie était plus belle Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Tu étais ma plus douce amie Mais je n'ai que faire des regrets. Et la chanson que tu chantais, Toujours, toujours je l'entendrai.
C'est une chanson qui nous ressemble, Toi tu m'aimais, moi je t'aimais Et nous vivions, tous deux ensemble, Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment, Tout doucement, sans faire de bruit Et la mer efface sur le sable Les pas des amants désunis.
C'est une chanson qui nous ressemble, Toi tu m'aimais et je t'aimais Et nous vivions tous deux ensemble, Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment, Tout doucement, sans faire de bruit Et la mer efface sur le sable Les pas des amants désunis
(...) "Vem, Noite silenciosa e extática, Vem envolver na noite manto branco O meu coração... Serenamente como uma brisa na tarde leve, Tranqüilamente com um gesto materno afagando. Com as estrelas luzindo nas tuas mãos E a lua máscara misteriosa sobre a tua face. Todos os sons soam de outra maneira Quando tu vens. Quando tu entras baixam todas as vozes, Ninguém te vê entrar. Ninguém sabe quando entraste, Senão de repente, vendo que tudo se recolhe, Que tudo perde as arestas e as cores, E que no alto céu ainda claramente azul Já crescente nítido, ou círculo branco, ou mera luz nova que vem.
Desalinhados cabelos que o amor envolteia. Na noite fria alguém trompeteia notas azúis, improvisos ao sul da tua mão virtuosa. Uma sonoridade rouca sem arranjos "free" e "hot"!
Voilà de quoi est fait le chant symphonique de l'amour qui bruit dans la conque de Vénus Il y a le chant de l'amour de jadis Le bruit des baisers éperdus des amants illustres Les cris d'amour des mortelles violées par les dieux Les virilités des héros fabuleux érigées comme des cierges vont et viennent comme une rumeur obscène Il y a aussi les cris de folie des bacchantes folles d'amour pour avoir mangé l'hippomane sécrété par la vulve des juments en chaleur Les cris d'amour des félins dans les jongles La rumeur sourde des sèves montant dans les plantes tropicales Le fracas des marées Le tonnerre des artilleries où la forme obscène des canons accomplit le terrible amour des peuples Les vagues de la mer où naît la vie et la beauté Et le chant victorieux que les premiers rayons de soleil faisaient chanter à Memnon l'immobile Il y a le cri des Sabines au moment de l'enlèvement Le chant nuptial de la Sulamite Je suis belle mais noire Et le hurlement précieux de Jason Quand il trouva la toison Et le mortel chant du cygne quand son duvet se pressait entre les cuisses bleuâtres de Léda Il y a le chant de tout l'amour du monde Il y a entre tes cuisses adorées Madeleine La rumeur de tout l'amour comme le chant sacré de la mer bruit tout entier dans le coquillage
Cet amour Si violent Si fragile Si tendre Si désespéré Cet amour Beau comme le jour Et mauvais comme le temps Quand le temps est mauvais Cet amour si vrai Cet amour si beau Si heureux Si joyeux Et si dérisoire Tremblant de peur comme un enfant dans le noir Et si sûr de lui Comme un homme tranquille au milieu de la nuit Cet amour qui faisait peur aux autres Qui les faisait parler Qui les faisait blêmir Cet amour guetté Parce que nous le guettions Traqué blessé piétiné achevé nié oublié Parce que nous l'avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié Cet amour tout entier Si vivant encore Et tout ensoleillé C'est le tien C'est le mien Celui qui a été Cette chose toujours nouvelles Et qui n'a pas changé Aussi vraie qu'une plante Aussi tremblante qu'un oiseau Aussi chaude aussi vivante que l'été Nous pouvons tous les deux Aller et revenir Nous pouvons oublier Et puis nous rendormir Nous réveiller souffrir vieillir Nous endormir encore Rêver à la mort Nous éveiller sourire et rire Et rajeunir Notre amour reste là Têtu comme une bourrique Vivant comme le désir Cruel comme la mémoire Bête comme les regrets Tendre comme le souvenir Froid comme le marbre Beau comme le jour Fragile comme un enfant Il nous regarde en souriant Et il nous parle sans rien dire Et moi j'écoute en tremblant Et je crie Je crie pour toi Je crie pour moi Je te supplie Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s'aiment Et qui se sont aimés Oui je lui crie Pour toi pour moi et pour tous les autres Que je ne connais pas Reste là Là où tu es Là où tu étais autrefois Reste là Ne bouge pas Ne t'en va pas Nous qui sommes aimés Nous t'avons oublié Toi ne nous oublie pas Nous n'avions que toi sur la terre Ne nous laisse pas devenir froids Beaucoup plus loin toujours Et n'importe où Donne-nous signe de vie Beaucoup plus tard au coin d'un bois Dans la forêt de la mémoire Surgis soudain Tends-nous la main Et sauve-nous.